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Renaissance VAUBAN - 33eme régiment de Hainaut

Groupe de reconstitution/évocation du régiment de Hainaut, pour la période de la fin du règne de Louis XV selon le réglement de Choiseul de 1767.

Régiment de HAINAUT:

Publié le 19 Avril 2015 par RENAISSANCE VAUBAN 33eme Hainaut in Archives

Création en 1651 

 

 

1651 Régiment de Vendôme
1712 :    Régiment du Duc de Berry
1714 :    Régiment de Barrois
1717 :    Régiment de Vendôme
1727 :    Régiment d'Ouroy
1743 :    Régiment de Stainville

1745 :    Régiment de la Roche Aymon
1761 :    Régiment de Montmorency-Logny

1762 : Régiment de Hainaut     (Ordonnance du 10 décembre 1762, Article V)

1791 : 50ème Régiment d'Infanterie de Ligne
1793 : Réformé :

             1er   Bataillon =>    99ème Demi-Brigade d'Infanterie de Bataille
             2nd  Bataillon =>  100ème Demi-Brigade d'Infanterie de Bataille

 

 

Effectifs du régiment :

C'est un régiment à 2 bataillons.

Chaque bataillon est composé de 16 compagnies de 40 fusiliers et d'une compagnie de 45 grenadiers.

Chaque compagnie de fusiliers est commandée par un capitaine, secondé par un lieutenant, un sous-lieutenant, ainsi que par 4 sergents, 1 fourrier, 8 caporaux 8 appointés et 2 tambours. La compagnie de grenadiers a 1 capitaine, 1 lieutenant, 1 sous-lieutenant, 2 sergents, 1 fourrier, 4 caporaux, 4 appointés et 1 tambour.

 

HAINAUT 1768

 

 Hainaut

Service durant la Guerre de Sept Ans (1756 à 1763)

 

En 1755, La Roche-Aymon fait partie du camp de manœuvres et de réserve assemblé à  Valence. L’année suivante, pendant l’expédition de Minorque, il demeure sur les côtes de la Provence.

En 1757, il est à l’armée de Bas-Rhin, se trouve à la bataille d’Haastembeck, à la prise de Minden et de Hanovre. Etabli à Harbourg après la convention de Closterseeven, avec quelques piquets d’autres corps et un escadron de Wurtemberg-Cavalerie, il est attaqué en novembre par l’armée hanovrienne qui violait sa capitulation. La résistance de La Roche-Aymon fut admirable.

Après avoir bravement défendu cette ville ouverte, il se retire dans le château, et commence une série d’exploits qui le maintiennent dans ce mauvais poste jusqu’au 30 décembre.

Dans la nuit du 7 au 8 de ce mois, il exécute une sortie dans une île de l’Elbe et enlève aux assiégeants un nombreux troupeau. Le 14, l’ennemi ouvre un feu à boulets rouges ; le 27, toutes les défenses étaient ruinées et la brèche était praticable. Il fallut se résigner à capituler.

Le général comte de HARDEMBERG voulait que la garnison se rendit prisonnière ; le commandant de bataillon de PERREUSE, chargé de traiter avec lui, s’écria en montrant le château : « Ce sera donc là notre lit d’honneur ! »

Cette généreuse résolution changea les dispositions du chef hanovrien, et la garnison obtint les honneurs de la guerre, sous la condition de ne pas servir contre l’électeur de Hanovre et ses alliés.

Rentré en France par suite de cette convention, et condamné à l’inaction, le régiment revint dans les garnisons de la Méditerranée, et se trouvait à Alais quand la paix fut conclue.

Par l'Ordonnance Royale du 10 décembre 1762  le régiment cesse d’être régiment de gentilshommes et est mis sous le titre de la province de Hainaut, porté auparavant par un autre  corps formé en 1684 et licencié cette même année 1762.

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Hainaut s’est ensuite rendu à Bayonne et Toulouse en mars 1763, à Metz en juillet 1764, au camp de Soissons en juillet 1766, puis pour la période qui nous concerne et que nous reconstituons : en juin 1767 à Maubeuge puis à Valenciennes , à Rochefort en août 1768, à Montpellier en octobre 1768, à Toulon en décembre 1768, à Belfort en juin 1770, à Montmédy en juillet 1771, à Lille en octobre 1772, à Embrun et Montdauphin en septembre 1773, à Toulon en mai 1774, à Antibes et Monaco en juin 1776 et à Toulon en novembre 1777.

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Guerre d'Indépendance Américaine ( 1775-1781):

  Un bataillon de 500 hommes s’embarqua en cette année 1777sur la flotte du comte d’ESTAING pour passer aux Antilles. Ce bataillon se distingua d’une façon particulière à la prise de la Grenade en juillet 1779.

Partie le 27 juin 1779 de Fort-Royal (Fort-de-France) vers la Barbade, la flotte commandée par l’amiral d’Estaing arrive en vue de la Grenade le 4 juillet. Le corps de débarquement composé pour l’essentiel de bataillons des régiments de Hainaut et de Foix auxquels se sont joints des corsaires et des mercenaires est mis à terre et livre aussitôt une grande bataille qui se termine par la prise et le pillage de Saint-Georges, capitale de la Grenade. Le gouverneur anglais Lord Mc Cartney doit se rendre sans condition.

La veille,à l’attaque du 3 sur le morne de l’Hôpital, la compagnie de grenadiers formait l’avant-garde et enleva en un clin d’œil la redoute et tous les retranchements.

Le héros du jour fut le sergent HORADOU. Ce brave sauta le premier dans la batterie du morne et sauva la vie au lieutenant de VENCE, qui le suivait de près, et sur lequel les canonniers anglais s’étaient jetés.

Le comte d’ESTAING, témoin de sa valeur, l’embrassa et le fit officier sur le champ.

Le 6 juillet, le bataillon de Hainaut assista au combat soutenu contre l’amiral BYRON au large de La Grenade. C’est la première grande bataille navale gagnée sur les Anglais dans les eaux américaines.

Hainaut se signala plus tard au siège de Savannah en Géorgie: tentative franco-américaine de reprise de la ville entre le 16 septembre 1779 et le 18 octobre 1779.

Rentré à la Martinique après la levée du siège de Savannah, le bataillon demeura dans cette île jusqu’à la paix. Un détachement, embarqué en 1781 sur La Magicienne, prit part au combat livré par cette frégate de 32 canons contre Le Chatam, vaisseau anglais de 64. Après 3 heures de combat, la frégate, près de couler bas, dut amener son pavillon. Le capitaine de MARMIER, qui commandait la compagnie de Hainaut embarquée, mourut criblé de blessures, avant ce moment.

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En 1783, le 1er bataillon revint en France et fut envoyé à Grenoble.

A la même époque le 2e bataillon, qui était allé à Montpellier en novembre 1778 et à Valence en juin 1780, se rendait à Montdauphin.

Au mois de novembre, le régiment tout entier a été dirigé sur Sarrelouis. On le voit arriver à Thionville en novembre 1785, à Montmédy en octobre 1787, à Paimboeuf et au Croisic en novembre 1787, à Montmédy en décembre 1787. Il fut appelé au camp de Saint-Denis en juillet 1789.

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Révolution Française :

La rapidité des évènements qui eurent pour résultat la prise de la Bastille, ne lui permit pas d’arriver à destination. Le baron de FALKENHEIM, qui commandait le camp de Saint-Denis, lui avait envoyé l’ordre de s’arrêter à Claye.

Le régiment partit de là pour aller à Metz, puis à Thionville, où il entrait le 10 novembre. Il resta dans cette ville jusqu’au 26 mai 1791, et se rendit alors à Belfort, d’où il détacha un bataillon au Fort-Louis du Rhin.

En avril 1792, Hainaut, qui avait alors pour colonel titulaire SAINT-SIMON, le futur chef d’une école célèbre, fut envoyé dans le Midi, pour la répression des troubles d’Avignon.

Enfin, quand les hostilités devinrent imminentes avec le roi de Sardaigne, le 1er bataillon se rendit au camp du Var et le 2e à Toulon.

Le 1er bataillon contribua, sous les ordres du général ANSELME, à la conquête du comté de Nice.

Il se distingua, 14 février 1793, au combat de Sospello. Le 17 octobre, le lieutenant VIGNIER, avec 17 soldats, reprit sur les Piémontais le village de Conségudes et leur enleva 4 canons.

Pendant ce temps, le 2e bataillon de Hainaut servait à la reprise de Toulon qu’il avait été obligé d’évacuer devant la trahison d’une partie des habitants.

L’embrigadement fut exécuté sur cette frontière pour les deux bataillons. Le 1er bataillon entra, le 24 novembre 1793, dans l’organisation de la 99e demi-brigade, et le 2e fut versé le 14 décembre dans la 100e

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1er Empire:

La 99e, passée le 30 mai 1796, à l’armée d’Italie, dans la 51e nouvelle, s’est signalée au combat de Dego et aux batailles de Castiglione, d’Arcole et du Tagliamento. A la paix, on l’envoya à Montreuil, Boulogne et Lille.

Le 51e régiment du Consulat était en 1803 au camp de Bruges.Il a fait les campagnes de 1805 à 1807 en Allemagne avec les 5e, 3e et 2e corps, et se trouve, en 1814, en garnison à Wesel et Anvers, où elle est faite prisonnière.

En 1815, le 51e est à l’armée de la Moselle.Licencié à Poitiers, il a versé ses débris dans la Légion de la Vienne, identique avec le 59e actuel.

La 100e demi-brigade a été versée, 21 mars 1796, également à l’armée d’Italie, dans la 45e nouvelle.Celle-ci, après avoir tenu garnison à Genève et Maëstricht, devient le 45e régiment, fait les campagnes de 1803-1804 dans le Hanovre, celles de 1805 à 1807 avec le 1er corps, celles de 1808-1813 en Espagne et en Allemagne et Russie.

En 1814, le 45e était partagé entre l’armée des Pyrénées et la Hollande. Cette dernière portion a été faite prisonnière à Maëstricht.

En 1815, on retrouve le 45e au 1er corps, puis à Saulnoy (Vienne),où il est licencié.Ses débris ont été versés dans la Légion de l’Oise, aujourd’hui 30e de ligne.

 

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Le régiment de Hainaut avait eu des drapeaux d'Ordonnance dont les quatre quartiers étaient respectivement aurore, vert, bleu et violet.

Son uniforme s’était d’abord composé d’habit et culotte gris ou blancs ; veste, parements et collet rouge cramoisi ; boutons et galon de chapeau de métal jaune ; pattes de poches ordinaires avec 3 boutons ; 3 boutons sur la manche.

De 1776 à 1779, Hainaut porta le collet jaune, les revers et les parements cramoisis.

 

Sources:

 

Skol-Uhel :   link

Ancestramil

 

Drapeaux.org:link 

France infanterie

 

 

 

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